Plongez au cœur du Pays basque nord, terre fière et singulière où montagnes, océan et villages à colombages composent un paysage chargé d’histoire. Des anciens Vascons aux ducs de Gascogne, des batailles de Roncevaux aux royaumes de Navarre, ce territoire a toujours su défendre son identité unique. Entre églises traditionnelles aux galeries de bois, châteaux puissants, maisons aux couleurs emblématiques et demeures incroyables comme la villa Arnaga, chaque vallée révèle un patrimoine d’une richesse étonnante. Ajoutez-y les parfums du piment d’Espelette, les cidreries, les ports historiques de Bayonne et les vagues d’Hendaye : le Pays basque nord est un art de vivre autant qu’une destination. Une immersion intense où nature, culture et caractère ne font qu’un — idéale pour des vacances authentiques et profondément enracinées.
Un peuple, une langue : des Vascons aux Basques
Aujourd’hui avec Azureva, j’aimerais vous faire découvrir une destination riche en histoire et en patrimoine : le Pays basque nord. Les Basques ont la réputation d’être assez fiers de leur coin et franchement, vu leur histoire et les paysages qu’on y trouve, ils ont un peu raison.
Au Ier siècle avant notre ère, on a des auteurs comme Tite-Live ou Strabon qui sont eux aussi très fiers de raconter la conquête de la péninsule Ibérique. Faut dire qu’il a fallu presque deux siècles à la République romaine pour en venir à bout. C’est pas rien.
Et justement, parmi les peuples les plus récemment soumis, il y en a un qui attire l’attention des Romains : ce sont les Vascons, qui vivent tout à l’ouest des Pyrénées. Ils sont remarquables parce qu’ils parlent un langage absolument unique, un isolat qui est isolé des autres langues indo-européennes. Mais ça ne les empêche pas de communiquer et de particulièrement bien s’adapter à la romanisation du pays. Alors attention tout de même, ça ne veut pas dire que les Vascons se laissent faire, au contraire : leur langue et le relief de leur pays leur permettent de maintenir leur identité et donc de continuer à s’affirmer à travers les âges. Après la chute de l’Empire romain, ils défendent donc farouchement leur territoire.
Tout d’abord, il y a les Wisigoths. Et là, il suffit de regarder une carte de leur royaume pour comprendre qu’ils butent complètement contre les Vascons. Ils ont beau s’étendre et gagner en puissance, c’est impossible de soumettre ces farouches montagnards. Mais les Francs arrivent avec Clovis à leur tête, qui bousculent les Wisigoths et prennent l’Aquitaine. Sauf que eux aussi, ils se font repousser.
D’ailleurs les Mérovingiens tentent de les soumettre en créant le duché de Vasconie rien que pour eux. Mais les nouveaux ducs sont en réalité très autonomes et font un petit peu ce qu’ils veulent. Après ça, c’est au tour des Carolingiens, et cette fois ça rigole moins : on parle carrément du grand Charlemagne.
Mais non, à la bataille de Roncevaux, ce sont bien des Vascons – et non des conquérants arabes – qui tiennent tête à Roland. Parce que oui, vous l’avez deviné, la Vasconie c’est en fait la Gascogne et les Vascons ce sont en fait les Basques. Encore en 824, ils pourrissent tellement l’empire carolingien qu’une scission a lieu : tout ce qui se trouve au sud des Pyrénées devient le royaume de Pampelune, l’ancêtre du royaume de Navarre. Et c’est donc de cette époque que datent les Pays basques sud et nord.
En France, le Pays basque nord n’a donc cessé de s’enrichir, de se fortifier, de contrôler ses voies terrestres et maritimes, voyant défiler les guerres et les accords de paix, de conflits féodaux en guerre de Cent Ans. Dites-vous qu’il aura quand même fallu attendre le XVe et le XVIe siècle pour que ces trois provinces historiques – la Soule, le Labourd et la Basse-Navarre – soient définitivement intégrées au royaume de France.
Du coup, ça fait pas si longtemps : le Pays basque jouit d’une histoire qui reste absolument à part, unique. Et évidemment, le patrimoine suit derrière. La preuve : même en me limitant à la partie française, qu’est-ce que j’ai découvert comme merveilles ! Je vous raconte un peu ça.
Un patrimoine architectural, spirituel et gourmand hors norme
On pourrait commencer par les églises traditionnelles qui ont toutes des galeries en bois, des sortes de grands balcons intérieurs, et ça, c’est à cause du boom démographique du XVIe siècle qui a obligé à accueillir toujours plus de monde aux offices religieux, comme à Hasparren, Anglet, Arcangues, Espelette, Itxassou ou encore Saint-Étienne-de-Baïgorry. Alors évidemment, il y en a des différentes, comme la Chapelle Impériale de Biarritz : elle, elle date seulement du XIXe siècle et elle est très originale.
Alors bien sûr, si votre truc c’est plutôt les châteaux, vous serez servis à Urtubie (Urrugne), à Andurain de Maytie (Mauléon), à Gramont (Bidache), et surtout avec le château-observatoire Abbadia (Hendaye). Déjà le concept est hyper stylé, mais en plus c’est l’œuvre du duc de Morny et ce n’est pas une restauration : c’est une construction neuve de A à Z, qui mêle des inspirations orientales, chrétiennes et africaines.
Dans le genre demeure délirante, il y a aussi la gigantesque villa d’Edmond Rostand, la villa Arnaga (Cambo-les-Bains). Les jardins français et anglais sont absolument immenses. Les fresques, les peintures, la bibliothèque et même la chambre à jouer des enfants : tout a été fait sur mesure pour le grand écrivain et c’est réellement unique. Alors bien sûr, pour ne pas se fâcher avec les gens du coin, Rostand demande à imiter le style local, la maison à pans de bois rouges.
Et on va en parler, de ces maisons en rouge, en vert, en bleu : on les retrouve absolument partout, le long de la côte ou dans le pays profond, alignées face à la mer avec leur petite passerelle, ou plantées au sommet de collines pleines de moutons qui font furieusement penser à l’Irlande. Car il faut le dire et le redire : on ne parle pas de Pays basques au pluriel pour rien. Dans ses églises, ses maisons, son architecture, c’est tout un mode de vie original et différent.
Alors il faut s’y aventurer et visiter aussi tout ce qui a trait à ses originalités jusque dans l’assiette. Là où on produit des choses différentes : dans les cidreries, dans les élevages de cochons Kintoa, dans les séchoirs à Espelette avec son fameux piment qu’on laisse sécher en grappes sur les façades, ou à Bayonne, capitale française du chocolat. C’est quand même là, dans ce port, que l’on faisait autrefois venir le chocolat d’Amérique. Tout ça, c’est plus qu’un mode de vie, c’est un art de vivre, avec ses incontournables, ses sites classés à l’UNESCO, ses villes d’histoire comme Saint-Jean-de-Luz et Bayonne.
Vivre le Pays basque nord avec Azureva
Mais il y a encore deux autres destinations assez folles à découvrir : les villages vacances à Hendaye et à Anglet, tenus par Azureva.
Fondée il y a plus de 70 ans, l’association Azureva organise des vacances de qualité et accessible à tous les revenus. Les piliers de ce tourisme social solidaire et responsable, c’est évidemment un prix juste, mais aussi la convivialité humaine, du partage social et surtout un ancrage territorial fort avec des destinations locales 100% françaises. Que ça soit pour les couples, les familles ou même les groupes d’amis, Azureva propose des séjours qui sont adaptés. On a des villages, des résidences de vacances, des hôtels, des campings et même des villages à thème, histoire d’être complètement immergés dans la culture régionale.
À Hendaye et Anglet, ils proposent de tout : du surf jusqu’au parapente, donc il faut profiter des plages de sable fin de l’océan, des balades à pied, mais aussi de tous les conforts. On a des cours de golf, des piscines chauffées et thalasso. Bref, je vous laisse vous renseigner sur le site Azureva, qui promet des vacances de rêve.
Village vacances Hendaye ***
- A 500 m de l’océan.
- Pension complète et demi-pension.
- Piscine couverte et chauffée avec pataugeoire.
- Terrasse-solarium.
- Fronton de pelote basque.
- Salle de sport.
- Ouvert d’avril à octobre.
Village vacances Anglet **
- A 300 m de l’océan.
- Pension complète et demi-pension.
- Piscine extérieur de 18m.
- Terrains multisports.
- Salle de sport.
- Ouvert d’avril à octobre
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